Il faut éviter l'épuisement

Être un proche aidant est une tâche éprouvante à laquelle peut s'ajouter un sentiment d'impuissance car il est difficile de tout assumer. La mission de l'AROSS est d'aider le bénéficiaire et ses proches pour qu'ils trouvent la prestation la plus adaptée dans le réseau socio-sanitaire neuchâtelois.

Pour mieux comprendre notre action, nous avons rencontré Madame Béatrice Güdel, proche-aidante, qui a accepté de témoigner.

Pourquoi avez-vous pris contact avec l’AROSS ?

Je travaille dans une pharmacie du centre-ville de Neuchâtel et une de mes clientes a pris des nouvelles de ma mère. Je lui ai fait part de mes soucis concernant sa santé et son maintien à domicile et elle m’a tout de suite conseillé l’AROSS. Je ne connaissais pas cette association.

Quelles étaient vos principales interrogations ?

J’avais constitué un réseau d’aide pour que ma mère puisse rester à la maison le plus longtemps possible mais je savais qu’un jour cela ne suffirait plus. Cette perspective m’inquiétait. J’avais de nombreuses questions simples comme « jusqu’à quand ma mère peut rester à la maison ? Qui peut l’aider ? Quand faut-il contacter un EMS ? Comment le choisir ? ».

Que s’est-il passé suite à votre téléphone à l’AROSS ?

Une coordinatrice est venue à son domicile pour comprendre son environnement de vie, faire un premier bilan de santé. Cela a tout changé pour moi, car j’avais enfin connaissance de toutes les prestations possibles dans le canton et nous avons pu en discuter calmement en famille.

Quelle est la situation aujourd’hui ?

Ma mère se trouve actuellement dans un EMS en court-séjour. Un retour à la maison est incertain pour le moment. Mais je sais qui contacter lorsque la situation évoluera.

Maintenant que vous connaissez l’AROSS, en parlez-vous à d’autres clients ?

J’ai des flyers à la pharmacie que je distribue à des proches-aidants ou des personnes en situation de fragilité. Je leur parle de mon expérience et je pense que c’est un service très important qui offre de vraies perspectives aux gens. Les bénéficiaires peuvent penser leur avenir avec plus de sérénité et les proches-aidants éviter l’épuisement.