
L'AROSS a les clés
Notre série d'interview se poursuit. Nous avons rencontré Madame D. de Neuchâtel, proche aidante, qui a fait appel à l'AROSS suite à une hospitalisation de sa mère. Nous lui avons posé nos questions pour mieux comprendre ce que l'AROSS peut faire pour vous !
Comment avez-vous eu connaissance de l’AROSS?
Ma mère est âgée et elle a dû récemment faire un bref séjour à l’hôpital. La question de son maintien à domicile s’est donc posée et je me suis trouvée subitement très désemparée. Qui contacter et pour leur demander quoi exactement ? J’ai pris contact avec la Croix-Rouge qui m’a transmis les coordonnées de l’AROSS en me précisant que cette association avait précisément comme mission d’orienter les personnes fragiles de plus de 65 ans.
C’était votre premier contact avec le monde socio-sanitaire neuchâtelois?
Non, une infirmière indépendante venait déjà à son domicile pour lui apporter des soins. Mais cela ne suffisait plus, car elle avait de plus en plus de peine à assumer les tâches du quotidien, à faire ses courses ou se préparer à manger. Après discussion et évaluation de la situation avec l’AROSS, différents prestataires nous ont été proposés et nous avons choisi Spitex, une association d’aide et de soins à domicile qui passe trois fois par jour pour aider ma maman dans son quotidien.
Que vous a apporté l’AROSS?
Je dirais simplement :« Ils ont les clés ». Je savais qu’il existait des prestations pour les personnes âgées, mais ne savais pas exactement lesquelles. Maintenant j’ai une bonne idée des prestations disponibles dans le canton. Je peux appeler la coordinatrice de l’AROSS en tout temps pour lui demander des conseils. Je me sens moins seule.
Est-ce difficile d’être proche aidante?
Émotionnellement, ce n’est pas évident pour une fille de voir sa mère confrontée à la fragilité. J’aimerais l’aider, la soutenir plus mais j’ai aussi de nombreux impératifs dans ma vie personnelle. Je dois faire attention à ne pas m’épuiser et à ne pas me culpabiliser. C’est pour cela que toutes les aides et formes d’accompagnement sont bienvenues.